
Partons en voyage dans les coulisses fascinantes du métier d’ascensoriste. Cette profession prend de la hauteur et se distingue par son immunité face aux risques de délocalisation ou encore de remplacement par l’intelligence artificielle. Avez-vous déjà envisagé de devenir ascensoriste ? Partageons ensemble leur passion d’offrir un service essentiel à une société résidant de plus en plus dans les hauteurs des gratte-ciel. Savez-vous quel ascenseur emprunter pour devenir ascensoriste ? Découvrons ensemble ce métier en constante évolution permettant selon la motivation de chacun de progresser rapidement vers un poste de manager d’équipe.
Être ascensoriste ou élévatoriste, en quoi consistent les missions ?
Un ascensoriste ou élévatoriste, c’est tout d’abord un spécialiste dans l’installation, la maintenance et la réparation des ascenseurs, des monte-charge et des systèmes d’élévations présents dans les bâtiments. Son rôle consiste à garantir le bon fonctionnement de tous ces dispositifs, assurant ainsi la sécurité et la mobilité des usagers. À la fois technique et humain, ce métier requiert en plus de la dextérité. La constante évolution technique des élévateurs nécessite une formation continue, une curiosité de ces techniciens spécialisés.
L’ascensoriste réalise divers types d’interventions sur les ascenseurs :
➡️ Mission 1 : l’installation et le réglage de l’ascenseur
Guidé par des plans et des schémas de l’ascenseur à installer, l’ascensoriste équipe la cage de l’ascenseur. Il assemble méticuleusement les pièces mécaniques et électriques de l’appareil, veille à respecter les directives du responsable de chantier tout du long.
Le monteur ascensoriste effectue aussi toute l’implantation motrice de la cabine en passant par les commandes de l’ascenseur jusqu’aux portes palières.
➡️ Mission 2 : l’entretien et le dépannage du système des élévateurs
L’ascensoriste entretient le parc des ascenseurs, monte-charge ou escaliers roulants. Lors de ses visites régulières de maintenance , il effectue les contrôles obligatoires de sécurité, le nettoyage et les réglages.
Lors d’une défaillance, son rôle de mécanicien est sollicité pour établir un diagnostic rapide et précis.
Autonome, il réalise seul la commande de la pièce et son échange.
➡️ Mission 3 : la modernisation et l’adaptation aux nouvelles normes
Les normes de sécurité ascenseur sont régulièrement réactualisées pour s’adapter aux évolutions techniques régulières du secteur.
Par ailleurs, le monteur /installateur modernise les systèmes en prenant en compte les nouvelles contraintes (poids des usagers en augmentation, vitesse, fréquentation) auxquelles est soumis l’ascenseur.
Comment devenir technicien ascensoriste ?
Les chemins menant au métier d’ascensoriste sont diversifiés et sans restriction d’âge.
C’est une voie vers un secteur dynamique et prometteur pour ceux qui souhaitent élargir leurs horizons professionnels.
Pour des personnes actives de la maintenance électronique en quête de nouvelles perspectives, cette reconversion professionnelle représente une opportunité judicieuse.
Ascensoriste : carte d’identité du profil idéal
Savoir-être
On recherche une personne autonome, rigoureuse et méthodique ayant de bonne capacité sociale pour faire face au mécontentement des usagers lors des pannes d’ascenseur.
Prérequis d’entrée en formation:
Pour bien débuter la formation d’ascensoriste, vous devez posséder les bases des compétences techniques incontournables :
➡️ mécanique, automatisme, électronique, électromécanique ou électrotechnique.
⚠️ Le vertige, l’ennemi de ce technicien funambule à ses heures.
💪 L’installateur/monteur/technicien maintenance ascenseur détient une santé de fer pour progresser dans les endroits exigus ou en hauteurs.
Les différents parcours pour devenir Ascensoriste ?

Ascensoriste : la formation scolaire
Pour un jeune encore scolarisé, le parcours commence par l’obtention d’un baccalauréat professionnel ou technologique.
Si vous vous trouvez dans ce cas, privilégiez les spécialités de baccalauréats suivants:
Baccalauréats professionnels : MSPC (Mécanique) et MELEC (Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés)
Baccalauréats technologiques : SN ( Systèmes numériques) et STI2D (Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable.
Pour les bacheliers professionnels, la formation se poursuit avec l’obtention d’une mention complémentaire MC technicien ascensoriste post-bac en alternance ou en apprentissage. Niveau officiel Bac +1.
Et pour les filières technologiques traditionnellement plus préparées aux cours théoriques , le BTS (Brevet de technicien supérieur) spécialité maintenance des systèmes, maintenance des ascenseurs et des élévateurs (option D). Vous pouvez préparer votre BTS en apprentissage ou sous le statut scolaire, sur les bancs de l’école.

Ascensoriste : la formation pour adulte
Vous êtes demandeur d’emploi ou en activité, pour vous des solutions alternatives plus adaptées existes.
Vous pouvez préparer un titre professionnel mention technicien(ne) travaux de maintenance d’ascenseurs ou un certificat professionnel d’agent qualifié.
Si vous exercez dans le domaine sans reconnaissance professionnelle, présentez une validation des acquis d’expérience (VAE) en parallèle de votre activité.
Par contre, si votre activité actuelle forme un obstacle à votre projet, vous disposez du droit de congé individuel (CIF) pour effectuer votre spécialisation en ascensorisme.
Certaines entreprises proposent l’embauche avec la possibilité de suivre des formations internes. Par contre, cette personne doit obligatoirement détenir un savoir-faire en maintenance électronique de base dès l’embauche.

Quel est le contenu de la formation ascensoriste ?
L’ascenseur représente un mécanisme sophistiqué, intégrant de nouvelles technologies. C’est pourquoi l’ ascensoriste détient diverses connaissances techniques et savoir-faire :
- Mécanique: compréhension approfondie des composants mécaniques des ascenseurs, de leur fonctionnement et de leur maintenance.
- Électrotechnique : apprentissage des systèmes électrique et électronique utilisés dans les ascenseurs, ainsi que la manière de les installer, les réparer, les entretenir.
- Sécurité : importance des normes de sécurité et des réglementations en matière d’ascenseurs pour assurer la sécurité des passagers et des techniciens.
- Diagnostic et dépannage: compétences pour diagnostiquer les problèmes courants, établir des plans de maintenance préventive et corriger les pannes.
- High tech: formation avancée sur les nouvelles technologies dans le domaine des ascenseurs. Quelques exemples : les systèmes informatisés, les capteurs et les dispositifs de sécurité avancée.
- Relationnel client: interagir de manière appropriée et professionnelle avec les clients et les différents interlocuteurs.
Découvrons le rêve du technicien maintenance : les quatre modèles d’ascenseur
Pour aller plus loin, allons voir de plus près ce qui fait tant rêver nos amis des ascenseurs.
Le technicien de maintenance rencontre régulièrement quatre types d’ascenseurs durant sa tournée d’entretien. La monotonie ne fait vraiment pas partie du métier. Véritable aventurier de la technologie de pointe, cet expert rencontre une multitude de systèmes de levage.
L’ascenseur pour passagers
Commençons notre ascension par l’ascenseur pour passagers, l’un des plus connus, et qui malgré tout offre une grande diversité en taille, de vitesse et d’options intérieures. Ces différences de conceptions offriront une multitude de diagnostiques pour tout passionné de maintenance technique.

L’ascenseur de service
Les ascenseurs de service présents dans des environnements professionnels tels que les commerces, hôpitaux, industries ou hôtels, se distinguent par des cabines plus solides et spacieuses que celles destinées aux passagers. De surcroît, leurs maintenances abordent de nouvelles découvertes techniques.

L’ascenseur de fret
Les ascenseurs de marchandises demeurent les supers poids lourd de l’élévation. Aucun poids XXL ne les effraie. Avec une machinerie plus robuste aux contraintes de travail, des murs et des planchers en aciers lourds, nos techniciens s’investiront une nouvelle fois dans de nouvelles missions de réparations.

Le Monte-plats
Les monte-plats sont les petits frères lilliputiens des ascenseurs de fret. Avec sa taille réduite, diverses fonctionnalités et performances, ils emmènent nos employés de maintenance dans un voyage technique taille XXS.

Les deux grandes familles ascenseurs
Explorons ensemble la technologie de pointe de levage qui se dissimule au cœur des ascenseurs.
Les ascenseurs hydrauliques
Les ascenseurs hydrauliques, un retour vers le passé pour nos techniciens, se retrouvent généralement dans des immeubles de faible hauteur ( 6 étages de haut) et pour des charges extrêmement lourdes. Équipés d’un piston, ces ascenseurs sont soulevés d’en bas. Son installation se fait facilement et rapide dans de petit espace. Le levage hydraulique consomme beaucoup d’énergie en fonctionnement en comparaison à d’autres modèles. Par souci écologique, les propriétaires le remplacent progressivement si la configuration du bâtiment le permet.
Les ascenseurs à traction
Les ascenseurs à traction représentent les rencontres de demain. Dotés d’une technologie particulièrement économe en énergie, efficaces dans la qualité du transport (fluidité – silence) pour les passagers. Sachez aussi qu’il existe deux types de levage à traction : la traction sans engrenage ou la traction adaptée. Le choix entre ces deux systèmes dépend souvent des besoins spécifiques du bâtiment, tels que : la hauteur du levage, la charge maximale, l’efficacité énergétique souhaitée.
La première technologie de levage, novatrice, utilise une roue fixée directement au moteur. Plus lent que le système de levage avec contre poids, contre-indiqué en cas de grande hauteur de bâtiment, il reste un système plus cher à l’achat. En revanche le plus économe en maintenance. Cette technique dispense également de l’installation d’une salle des machines.
La traction de la cabine par câble avec contrepoids permet une plus grande souplesse d’utilisation. Effectivement peu importe la hauteur nécessaire grâce à sa boîte de vitesse réglable et précise. Et peu importe aussi le poids à lever pour ce système polyvalent.
Quelques ombres au tableau subsistent : la fréquence régulière de l’entretien obligatoire des câbles et des engrenages en plus l’espace supplémentaire occupé par la boîte à vitesse. Cependant, ce système reste moins complexe à installer et à entretenir que le système à traction sans engrenage pour le technicien /monteur d’ascenseur.
Quel est le salaire d’un ascensoriste ou élévatoriste?
L’ascensoriste débutant commence par percevoir un salaire équivalent au SMIC, soit environ 1270€ net mensuel. En fonction du diplôme, de l’expérience et du lieu d’exercice, en milieu de carrière, son salaire s’élève aux environs de 2600€ net mensuel pour finir aux alentours de 3200€ en fin de carrière. Pour accéder au plus vite à une rémunération plus attractive l’ascensoriste à tout intérêt à effectuer régulièrement des formations plus poussées spécialisant.
La formation continue : l’obligation de l’ascensoriste et l’élévatoriste.
Le métier d’ascensoriste requiert une formation continue obligatoire, notamment dans les domaines liés à la sécurité professionnelle. En tant que technicien multicasquettes, l’ascensoriste exerce diverses compétences, dont celle d’électricien spécialisé. Il est assujetti par conséquence aux obligations d’habilitations électriques.
D’autres formations complémentaires permettent d’évoluer vers plus de polyvalence dans le métier :
- La formation pour l’extraction de personnes coincées dans un ascenseur en panne (en savoir plus)
- La formation intervenir en sécurité ascenseur (en savoir plus)
- Des spécialisations menant au management d’équipe
- Des études passerelles vers d’autres métiers tels que technico-commercial ou encore ingénieur concepteur des systèmes d’élévation.
Uniforme de travail obligatoire pour l’ ascensoriste ou l'élévatoriste !
Le technicien prend des mesures pour sa protection avant toute intervention sur l’ascenseur ou élévateurs, exposé à divers risques du travail (en hauteur, espace restreint, hygiène de locaux, rongeurs, électrique, amiante).
Les EPI obligatoires devront être adaptés à la nature des interventions :
- Gants de manutentions ou gants d’isolation électrique
- Masque anti-poussières ou FFP3
- Lunette de protection
- Chaussures de sécurité
- Combinaison ou veste et pantalon
- Baudrier
Ascensoriste : une santé de fer et une surveillance médicale rapprochée
En plus d’évoluer dans un univers très technique, l’ascensoriste est un sportif contorsionniste et funambule exposé à plusieurs risques médico-professionnels.
Les principaux risques rencontrés par l’intervenant sur ascenseur:
- Les risques électriques
- Les risques infectieux (fosse d’ascenseur, présence de rongeurs : leptospirose )
- Les risques liés à l’amiante ( plaque pleurale/ mésothéliome)
- Les risques articulaires, périarticulaires, osseux (travail espace confiné et/ou hauteur, chute, port de charge)
- Les risques d’agression physique (intervention en quartier sensible/ travail isolé/ humeur des clients )
- Les risques chimiques ( nettoyants/ dégrippants : hydrocarbure aliphatique et dérivé)
Le médecin du travail déterminera les actions complémentaires préventives en adéquation avec les activités de l’entreprise. Elle sera alors chargée de les mettre à disposition de ses employés en fonction du parc d’ascenseurs exploité.

Le Bon Conseil Est vous accompagne tout au long de votre carrière d’ascensoriste.
Nos formateurs professionnels, experts ascensoristes, vous offrent des formations qualifiantes spécifiques de haute qualité pour vous permettre une évolution rapide de votre carrière.